8 conseils pour minimiser la hausse de prime d’assurance auto après un accident

8 conseils pour minimiser la hausse de prime d’assurance auto après un accident

Pourquoi un accident fait-il augmenter ma prime d’assurance auto?

Le nombre d’accidents fait partie des données nécessaires aux assureurs afin d’établir la juste prime d’assurance auto de chacun. En effet, les statistiques démontrent que plus une personne a eu d’accidents dans les 5 ou 6 dernières années, plus elle est susceptible d’en avoir d’autres par la suite.

Ainsi, lorsque vous magasinez une nouvelle assurance ou lors de l’ajout d’un nouveau conducteur à votre contrat, les assureurs consultent le Fichier central des sinistres automobiles (FCSA). Cette base de données partagée recense tous les accidents de la route et autres dommages survenus au cours des 6 dernières années, qu’ils aient fait l’objet d’une réclamation d’assurance ou non. Plus un conducteur a d’accidents à son dossier, plus sa prime augmentera.

Notez que votre assureur actuel ne consulte pas systématiquement votre dossier au FCSA avant chacun de vos renouvellements. Puisqu’il maintient votre historique d’accidents à jour dans ses propres dossiers, il détient déjà l’information nécessaire pour calculer votre prime au renouvellement.

Comment minimiser ma hausse de prime après un accident auto?

1. Être déjà muni d’une protection optionnelle « réclamations pardonnées ».

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, plusieurs assureurs offrent une protection optionnelle qui permet d’éviter les hausses de primes imputables à d’éventuels accidents. Bien sûr, pour en bénéficier, cette protection doit déjà figurer sur votre contrat d’assurance auto au moment de l’accident. De plus, comme vos accidents continueront d’être inscrits dans votre dossier au FCSA, votre congé de hausse de prime cessera de s’appliquer si vous changez d’assureur.

L’ajout de cette option a bien sûr un coût, mais il devrait être moins élevé que la hausse moyenne de prime que vous subiriez à la suite d’un accident. Soyez quand même vigilant et informez-vous bien avant de choisir d’ajouter cette option. Sa portée peut varier considérablement d’un assureur à l’autre. Certains imposent par exemple des conditions sévères, comme l’obligation de conserver l’option pendant un nombre précis d’années. D’autres y ajoutent des exclusions ou des limites quant au type ou au nombre d’accidents ou de conducteurs admissibles.

2. Informer votre assureur de tout accident, même si vous avez décidé de ne pas faire de réclamation.

Les assureurs qui consultent votre dossier au FCSA auront ainsi accès à la version de l’accident que votre assureur y aura rapportée, incluant, entre autres, la confirmation qu’aucune indemnité ne vous a été versée. La présence de cette mention permettra de minimiser ou même d’annuler l’effet de l’accident concerné sur le calcul de votre prime.

3. Aviser votre assureur de toute modification dans l’utilisation de votre auto.

  • Votre jeune s’est acheté une auto et n’utilise plus la vôtre à titre de conducteur occasionnel?
  • Vous ferez dorénavant moins de kilométrage avec votre auto ou vous ne l’utiliserez plus dans le cadre de votre travail?
  • Vous remisez votre auto pendant une période de l’année?

Dites-le à votre assureur afin qu’il en tienne compte dans le calcul de votre prime.

4. Discuter avec votre assureur afin de vérifier que vos protections conviennent bien à vos besoins.

Ensemble, vous pourrez vérifier que vos protections répondent adéquatement à vos besoins et à votre véhicule. Votre assureur vous conseillera sur les modifications qui peuvent être apportées tout en maintenant un niveau de protection adéquat. Il vous expliquera également les conséquences de chaque changement. Par exemple :

  • Si votre auto a une faible valeur marchande, vous pourriez explorer la possibilité de retirer certaines protections optionnelles, comme la protection en cas de collision responsable ou de renversement, ou encore celle qui couvre votre véhicule pour les risques autres qu’une collision ou un renversement (feu, vol, vandalisme, bris de vitre, etc.).
  • Si des protections moins étendues peuvent convenir à vos besoins, vous pourriez choisir de réduire votre protection pour les risques autres qu’une collision ou un renversement de sorte qu’elle ne couvre plus certains risques, comme les bris de vitre.
  • Si vous êtes à l’aise d’assumer une partie plus importante des frais en cas d’accident, vous pourriez aussi envisager d’augmenter vos franchises.

5. Rassembler vos contrats d’assurance auprès du même assureur.

Vous pourriez réaliser des économies très intéressantes sur le prix de chacune de vos assurances auto, habitation et véhicules de loisirs en les regroupant auprès du même assureur.

6. Installer un système antivol sur votre auto.

Puisqu’il réduit les risques que votre véhicule soit volé, votre système antivol vous permettra d’obtenir une réduction chez la plupart des assureurs.

7. Vérifier si vous êtes membre d’un groupe ayant une entente avec votre assureur.

Vous faites partie d’une association, d’un club ou d’un ordre professionnel? Demandez à votre assureur si votre groupe fait partie de ceux avec lesquels il entretient un partenariat! Si c’est le cas, vous pourriez profiter d’un rabais supplémentaire sur votre prime!

8. Choisir un modèle d’auto et des accessoires moins coûteux à assurer.

Vous achetez une nouvelle auto? Gardez en tête que le prix de l’assurance auto est aussi influencé par le modèle d’auto à assurer et ses accessoires. Par exemple, les modèles d’auto qui sont plus fréquemment volés sont généralement plus chers à assurer, vu le risque accru de réclamation qu’ils représentent. Les équipements ajoutés dont le coût de remplacement ou de réparation est élevé influencent aussi le prix de l’assurance.