Assurance et planification de la retraite : ce qu’il faut savoir

Assurance et planification de la retraite : ce qu’il faut savoir

Vous vous interrogez sur les types d’assurance à prendre en compte dans la planification de votre retraite? Faisons le point.

retraite

Dans un contexte où la retraite peut s’étendre sur de nombreuses années, sa planification rigoureuse s’impose. Bien sûr, vous devez vous y préparer mentalement, mais vous devez aussi penser à vous garder en santé pour :

  • Profiter de chaque instant;
  • Pratiquer les activités sportives que vous aimez;
  • Vous adonner aux passe-temps qui vous plaisent.

Et pour réaliser tous vos rêves, vous devez avoir les moyens financiers de vos ambitions.

C’est là où l’assurance entre en jeu dans une solide planification de la vie et de la retraite pour faire face aux imprévus qui pourraient miner vos capacités financières le moment venu.

1. Assurance maladie

Souscrire une assurance maladie s’impose pour préserver sa santé, sa tranquillité d’esprit et sa sécurité financière. Un mal de dent peut coûter cher et vous obliger à piger dans votre bas de laine! Un accident de vélo aussi.

Il en est de même si une condition vous oblige à prendre des médicaments coûteux, si vous tombez malade en voyage ou si l’épuisement professionnel vous tient loin du travail quelques mois.

Plusieurs assureurs offrent une assurance pensée pour les gens qui prendront leur retraite prochainement ou qui quitteront leur emploi.

2. Assurance maladies graves ou invalidité

Pour éviter de dépenser vos économies si un imprévu survient et vous empêche de travailler pendant plusieurs mois ou années, ou encore si vous devez mettre définitivement fin à vos activités professionnelles, pensez à une assurance maladies graves ou invalidité.

Ce type d’assurance vous permettra de payer les dépenses liées à votre état :

  • Le coût des médicaments et des traitements : le régime provincial ne les rembourse pas tous;
  • Les déplacements pour aller à vos rendez-vous médicaux et en revenir : un plus pour les gens qui habitent loin des grands centres et qui doivent prévoir des couchers à l’extérieur, des repas au restaurant et d’autres frais connexes;
  • Les soins à domicile;
  • L’aide domestique;
  • La garde des enfants.

En fait, si vous souscrivez une assurance maladies graves et que vous tombez malade, vous recevrez un montant forfaitaire libre d’impôt que vous pourrez utiliser à votre guise pour couvrir les frais énumérés précédemment ou d’autres frais, selon votre situation.

De cette façon, vous n’entamerez pas vos épargnes chèrement accumulées et votre conjoint ou conjointe pourra honorer les obligations financières de la famille. Un budget calculé en fonction de deux salaires pourrait être déficitaire advenant la maladie de l’un ou de l’autre des conjoints.

3. Assurance vie temporaire

L’assurance vie temporaire, comme son nom l’indique, cesse à un certain âge : 70, 75 ou 80 ans par exemple selon les régimes.

Puisque cette assurance ne vous protège pas jusqu’à la mort, son coût est moins élevé que celui d’une assurance vie permanente, ce qui s’avère avantageux pour souscrire des sommes importantes.

Si vous décédez prématurément alors que vous êtes toujours au travail, vos héritiers disposeront de l’argent nécessaire – libre d’impôt – pour, par exemple, terminer leurs études universitaires.

De plus, vous leur éviterez les soucis relatifs au paiement de vos frais funéraires et de toute autre dépense afférente.

Si vous souscrivez une telle assurance, ou si vous en possédez déjà une, informez-vous sur l’âge auquel elle prend fin et renseignez-vous sur ce qu’il adviendra par la suite.

Vous pouvez transformer une assurance vie temporaire en assurance vie permanente à certaines conditions à l’approche de la retraite. Parlez-en à votre conseiller.

4. Assurance vie permanente

Bien que l’assurance vie temporaire apparaisse comme une solution plus qu’intéressante pour certains, vous ne pourrez plus y souscrire après un certain âge.

Conséquemment, vos héritiers ne pourront pas en bénéficier à votre décès.

Il est donc avisé de souscrire une assurance vie permanente, et ce, le plus tôt possible dans la vie alors que vous êtes jeune et en bonne santé, pour disposer d’un montant utile au décès.

Prévoyez une somme suffisante pour couvrir vos frais funéraires, bien qu’il soit difficile de prédire à combien ils s’élèveront dans 30, 40 ou 50 ans!

Vous possédez une résidence secondaire? Elle sera réputée vendue le jour de votre décès et le gain en capital présumé de la vente, imposé la même année. Pensez-y.

Souscrire de l’assurance vie permanente est également la meilleure stratégie pour laisser un héritage à vos enfants et à votre famille, et ce, libre d’impôt.

Finalement, ce type d'assurance comporte des valeurs de rachat qui vous seront remboursées si le contrat est annulé.

5. Régime d’assurance collective

Certains assureurs permettent de conserver les privilèges d’un régime d’assurance collective, la retraite venue. Renseignez-vous sur les protections que propose le vôtre et sur les possibilités d’en conserver les privilèges si vous détenez ce type d’assurance.

Comme chaque situation est unique, consultez un professionnel qui détient un permis en assurance de personnes de l’Autorité des marchés financiers qui saura vous guider.